1804 Art du limonadier

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L' A TI T après quoi on y verse la liqueur , sur laqnelle on ajo1üe une assez grande qnantité d'huile d'olive, pour ciue sa superficie en soit toujours couverte d'environ 1m<:> ligne et demie d'épais– seur , et on ne tirera la liqueur de ce Yaiss<:>au qn'autant qu'on en a besoin. Quand on veut transporter ce verjus dans les pavs éloignés, on met la liqueur couverte avec de l'huile d'o– live clans des vaisseaux de verre , qu'on bou– che hermétiquement, et qu'on encaisse comme les liqueurs spiritueuses. Lorsqu'on est clans Je cas de consommer en trois ou quatre jours la Hquem contenue dans l'un de ces vaisseaux, qui doivent être de différente continence , on rejette ponr lors J'hnile qui surnage , en donnant une secousse à la bou– teille ; on verse ensuite l'acide du verjus dans de l'eau s11crée , et par ce moyen on a une ligueur rafraîchissante' a laquelle on pourroit également communiquer d'autres vertus , par le moyen des substances aromatiques qu'on a la liberté d'y faire entrer en plus ou moins grande quantité. Si on destine Je verjus à l'u– sage de Ja cuisine, on l'aromatise pour l'ordi– naire avec les gousses d'ail qu'on écrase dans un mortier, et dont on salure cet acide, avant de le passer à la chausse. On l'aromatise encore à J'éclialote , à la fleur de sureau desséchée, ~ l'estragon, etc.

Limonade artificielle.

124. 1 J. l,e suc dissous de citron dans un grand verre d'eau auc1uel on ajoute un peu de

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