1804 Art du limonadier

1.)2 L'A R T degré de chaleur que ci-devant. La liqneul" étant bien refroidie, on ·coule au travers d'un tamis , et on jrtte les morceaux d'angélifjue dans une cucurbite avec quatre pintes d'eau; on fait distillrr jmqu'au soixante-dix-huitième degré ; on mêle ce dernier produit avec le pre– mier, on y ajoute quatre ou cinq goulles de l'e~sence d'ambre , et pour le surplus ou suit exactement les mêmes procédés. J 53. 27. On choisit les baies qui sont les plus noires et les plus fraîches, ce qui se distingue aisément par la forme des grains, quand leur épiderme est bien tendre. Comme ces baies sont encore susceptibles de fermenter et de con– tract·er un goût d'aigreur et de moisi, on en mâche quelques grains de ceux qui paroissent les moins remplis, et on rejette tous ceux qui sont affectés de cette saveur. Lorsqu'on a fait un bon choix de ces baies, on en jette deux livres dans l'eau froide, on les lave en les frottant clans les mains. On les essuie avec une serviette, on les écrase dans un mortier de marbre, et on délayecelteespèce de pâle avec deux pintes d'eau de rivière. On jefte ce liL1uide daus une cucurbite , avec quatre onces de tiges d'angélicprn , qu'on a coupées par morceaux , et sur lesquelles on verse neuf pintes d'esprit de vin commun. On couvre la cucurbite de son chapiteau aveugle, et on fait infuser pendant quarante-huit heures, au soixante - dixième degré de chaleur. On Eau de Genzèvre.

Made with FlippingBook flipbook maker