1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
DES LIQUEURS.
M. Soubeiran , directeur à la pharmacie centrale de Paria, a imaginé un système de distillation à la upeur pour les eaux distillées, en employant pour cet usage les alambics simples : voici en quoi consistent les addi– tions de ce suant distingué. Un tuyau mobile, a (~. t3}, de cuivre et en forme d'anse ayant un robinet, b, qui le traverse , sert à mettre en communication la npeur de la cucurbite a'Vec le bain-marie; un autre tuyau, c , de cuivre re– courbé, vient se joindre avec lui et descend intérieu– rement le long des parois, se recourbe et s'ouvre vers le milieu du fond du bain-marie. Un diaphragme, d, criblé de trous, porté par plusieurs pieds qui le tien– nent soulevé au-dessus de l'orifice du conduit à va– peur et muni de deux anses pour l'introduire ou l'enlever à ,·olonté, sert à placer dessus les plantes ou les fleurs que l'on veut distiller. Par ce système, on peut remplacer l'usage du bain-marie percé, el on ob– tient également une distillation à la vapeur, puisque les substances ne sont point en communication directe avec l'eau de la cucurbite et que leur isolement est complet. L'alambic à COLONNE, comme les précédents, se com– pose d'une cucurbite , d'un chapiteau, d'un col de cygne et d'un réfrigérant. La colonne, a 1fig. U), propre– ment dite, est la seule pièce qui diffère : sa hauteut' varie suivant la force de l'appareil; la partie qui vient se poser sur la cucurbite est fermée par un diaphragme fixe, b, percé d'une grande quantité de trous, lequel supporte lui-même quatre ou cinq autres diaphragmes c, munis d'ansés, qui se posent les uns sur les autret1, élant chargés chacun d'une couche de plantes ou de fleurs.
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