1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
DIS UQUIURS. 99 b brise avec les doigts; leur saveur est d'une amertume assez forte et n'a rien d'agréable. On peut facilement apprécier par la dégustation la différence qui existe en– tre ce eaux et celle préparée avec les fleurs seules. Cependant, pour adoucir ces imitation· d'eaux de fleurs d'oranger, quelque personnes ne se font aucun scru– pule ù'y ajouter de l'acétate de plomb. Nous n'avons pas besoin de faire remarquer combien cette pratique est blâmable et le dangt:r qu'il y a de se servir d' une eau ain i préparée. On reconnaît facilement cette falsifica– tion n versanl dans l'eau soupçonnée quelques goulles de dissolution d'acide tartrique ( 1 ~ grammes d'acide tartrique dans 30 grammes d'eau ). 11 se forme un préci– pité abondant. Ainsi que nous l'avons dit plus haul, l'eau de fleurs d'oranger contient souvent de l'acide acétique à l'étal de liberté, dont quelquefoi la quantité est assez impor– tante pour être sensible au goùtet au papier de tournesol. Lorsque ces eaux s~ trouvent en contact avec du cuivre, ce qui a lieu pour celles qui nous arrivent en stagnons du lidi, elles contractent une saveur métallique désa– gréable el peuvent avoir un effet fàc!Jeux sur la sant ·. On reconnaît la présence du cuivre dans l'eau de fleurs d'oranger, par l'addition de quel
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