1896 Maison Pernod Fils

A PONTARLIER (dOUBS)

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par la Maison Pernod fils à sesouvriers et employés.Les fonds restent déposés dans la maison et sont productifs d'intérêt ; chaque ouvrier reçoit un livret sur lequel est portée,àl'époque de l'inventaire, la part de bénéfice à laquelle il a droit. Afin d'éviter que les ouvriers ne dissipent l'épargne accu mulée à leur intention, le règlement stipule que les parts sont incessibles et insaisissables et que les intéressés ne peu vent toucher leur part du capital que lorsqu'ils quittent la maison. 11 n a été fait d exception a cette règle qu'en faveur d'ouvriers qui voulaient acquérir une maison. M. Pernod y a consenti, estimant que le placement sur un immeuble est une garantie contre la tentation de dissiper à laquelle succombent facilement les ouvriers en possession d'un capital mobilier. A la fin de chaque année, tout participant a le droit de toucher les intérêts lui revenant sur l'exercice écoulé. Les parts de bénéfices s'accroissent avec les années de service pendant six ans, période après laquelle elles attei gnent leur taux maximum qui a été en 1894 de 40 0/0 des salaires; létaux minimum a été de 10 0/0. Le fonds de retraites s'élevait au 31 décembre 1894 à 267.366 fr. 25. Les OLiviieis sortants et les héritiers des ouvriers décédés ont touché depuis la fondation du fonds de retraites, la somme de 238.705 fr. 25. Nous avons sous les yeux (décembre 1894) le relevé du liviet d un ouviiei qui paiticipe aux bénéfices depuis 1871, et dont les parts accumulées avec les intérêts forment un total de 11.35 I fr. 70. La maison assure ses ouvriers contre les accidents; elle

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