1951 Le Vignoble et le Vin de Champagne by Georges Chappaz

LE VIGNOBLE ET LE VIN DE CHAMPAGNE ciants, que nous considérons comme les agents commerciaux de la Chanv- pagne, et qui avez créé autrefois sa renommée mondiale, de vendre à des prix abordables pour notre intérêts commun et de maintenir cette expan­ sion qui est nécessaire à une région aussi petite que la nôtre, mais si grande par son labeur et la place importante qu’elle a acquise. « Je voudrais dire enfin un mot pour répondre à quelques paroles de M. CHAYOUX, relatives à une demande qui a été faite par notre Organisme pour l’étude nouvelle du prix du raisin à la vendange. « Il est certain que nous ne pouvons pas fixer sans étude préalable au mois de septembre le prix du kilog de raisin. Les discussions, depuis un certain nombre d’années, à ce sujet, nous permettent de tirer des direc­ tives pour la fixation d’un prix et de donner une orientation. Nous ne voulons pas qu’on puisse fixer un prix de façon absolument mathématique, alors que personne ne connaît les conditions particulières du marché, mais nous devons éviter aussi ces sautes d’humeur, cette tension qui existent quelques jours avant les vendanges et qui influencent les décisions à arrêter. « Ce prix représente la rémunération de toute une année de travail et on ne peut non plus le fixer selon les circonstances particulières du moment. On doit essayer en agriculture de donner une stabilité à la pro­ duction comme une stabilité à la vente et aussi vis-à-vis du consomma­ teur. « Pour la paix sociale, ces épreuves de force entre deux catégories, l’une de producteurs, l’autre de transformateurs, doivent être abolies, pour éviter qu’à un moment donné l’une se trouve plus forte que l’autre et qu’elle obtienne un avantage qui pourra lui être repris l’année suivante. < Il faut arriver à stabiliser le prix du raisin. C’est cela le nouveau sujet d’actualité au Syndicat général. Nous aurons certes, pour y parvenir, à faire une propagande active aussi bien du côté des vignerons que des négociants.

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