1804 Art du limonadier

~04 I,' AR T amertume désagréable et sans vertu. Lorsque cet extrait est à son point de perfection, ou Je jette promptement et. tout bouillant dans un vaisseau, dans lequel on a préalablement arrangé tro ;s livres de sucre réduit en poudre impalpable, puis on délaye et on pêtrit cette pâte toute chaude , et on couvre le vaisseau qui la contient avec un linge que l'on entre– tient toujours mouillé. Quand on veut donner la forme de pastille à cette pâte' on en fait d'abord des rouleaux: de la grosseur d'un ver, qu'on sépare ensuite par petites parties, auxquelles on donne la forme d'un grain d'orge, ou de petites boules de la grosseur d'un grain d'anis, ou de co– riand1·e , qu'on arrange sur des feuilles de papier huilé, et quand cette espèce de graine est bien ressuyée, on les jette dans un tamis et on fait sécher à l'étuve. Lorsqu'on veut aro– matise1· les pastilles de cachou , soit avec la violette, le cardamomum, la fleur d'orange,soit avec l'ambre gris , on pile ces substances avec Je sucre, que l'on réduit également en poudre impalpable. Pastilles de Citron pour appaiser la soif. 208. 4. Prenez sel essentiel d'oseille , trois gros ; sucre royal , une livre; huile essentielle de citron, huit gouttes; on réduit le sel d'oseille en poudre; on fait choix de sucre blanc et on le préfére au sncre royal : on le réduit en poudre fine : on le passe au tamis de soie très - fin , on le mêle avec le sel d'oseille 7

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