1804 Art du limonadier

L' A R T

""O

/ ' d pourquoi, dans le mouvement qu on onne pour cel·te oppralion, 1aul au liquide qu'à la sorbe– ti è re qu'i fa.ut tourner rapidement, on a non– seu lemen 1 pour but d'empêcher la formai ion des glaç() ns et n'accélérer l'opéralion,mais on a en– core pour ol>jet de cornmuuiqm'r aux glaces un degré de coosislance de plus. Comme la conversion des sorbets en glaces eSt précisément la 1nêrne dans tous les cas, un simple exemple suffira pour en donner une teinture. 75. 1. On verse deux pintes de sorbets à la crême, préparés comme il a été dit clans le cha– pitre des crèmes, dans une sorbetière d'argent, d'étain ou de fer b~anc. Celle d'argent est néan– moins préférable. On la place au m ilieu du vais– seau desliné à la contenir. Ce vaisseau est une espèce de seau, consl'ruit a,·ec des dou– ves de bois de chêne, auqnel ou donne trois pouces de diamètre, et un demi-pied cl'é1eva– tion de plus gu'à la sorbetière; il s'y tr ouve un trou percé imméd iatemen t au-dessus du fond, et ce trou est bouché avec une bonde, qu'on ou~ vre a volonté. A prb quoi on écrase six livres de glaces, qu'on met dans une lerrine de grès, dans la– qudle no jelle deux li\ re de sel marin réduit en poudre , q~1e l'on mêle promp1ement avec la g lace. On Jelte ce mucilage dans le seau, et lorsque le tonl est bien arrangé aulour de la sorbetière , on la tourne rapidement pen– dau t <1uatre ou cinq minutes, puis on détuche Glaces de Sorbets à la créme.

Made with FlippingBook flipbook maker