1807 l'art de composer facilement et à peu de frais les liqueurs de table

BA le blanc ; elles tombent tous les ans au mois de décembre , et reviennent vers le milieu du printems ; ses fleurs sont sem– blables à celles du petit jasmin ;; après les– quelles vient une petite graine aromatique dont nous parlerons ci-après, c'est le carpo· balsamum. Le grand seigneur est si jaloux de la production de cet arbrisseau, qu'il sjen est réservé à lui seul la possession et la culture. Il y a même des janissaires nommés pour la garde des jardins où on le cultive, et ce n'est que par leur moyen qu'on peut avoir de ce baume , encore cela est-il assez difJicile. Tout est réservé pour sa hautesse, qui en foit des présens aux têtes couronnées et aux ambassa· deurs. 2Q. Baume du Pérou. Il coule d'un ar– bre assez semblable au myrte; il y en a de trois sortes. Le plus commun est d'un rouge foncé noirâtre et d'une odeur très· agréable ; on l'appelle Baume de lotion, parce qu'il se tire par la décoction des branches de l'arbrisseau dans l'eau com· nrnne sur laquelle (après l'ébullition d'une certaine durée ) rn1ge une graisse noirâtre, ou liqueur huileuse qui se sépare aisément; c'est le baume noir en question. ' La