1807 l'art de composer facilement et à peu de frais les liqueurs de table
BA
585 La deuxième espèce est appelée baume sec, dur ou en coque. Il distille des bran– ches taillées de larbrisseau; on le recueille dans des cocos que l'on a vidés aupara– vant; on les_suspend ensuite au soleil, au moyen de quoi le suc résineux ayant éva– poré tout ce qu'il contenait d'aqueux, il reste dur et sec. Ce baume est moins rouge que le précédent , mais il en a toutes les propriétés et lodeur. La troisième espèce est plus rare, sa couleur est blanche, et on l'appelle baume blanc. Il coule de l'incision que lon fait à lécorce du tronc et des plus grosses branches; il est liquide, fort . odorant et approche par sa ·couleur et ses vertus du véritable baume de Judée. 5o. Baume de Tolu ou de Carthagène, dans lAmérique méridionale. Il coule d'une espèce de pin dont les feuilles res- emhlent à celles du caroubbier. Ce baume tire sur le rouge un peu doré, en consis– tance de sirop, gluant et adhérent, d'une saveur douce et agréable, d'une odeur fort approchante de celle du citron; c'est le plus supportable de tous les baumes pour l'usage intérieur. 4a· Baume de Copahu. Son odeur est Bh
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