1807 l'art de composer facilement et à peu de frais les liqueurs de table

LES LIQUEURS DE TABLE, etc. 95 chocolat est devenue si commune , il ne se commette sur la fabrication du chocolat, des abus équivalens. Le plus connu de ces abus, c'est de tirer une partie du beurre ou huile de ~acao; on broie la masse restante, que l'on surcharge de cassonade et de cannelle, et l'on vend cela pour du chocolat. D'autres mêlent des aman– des grillées et de la farine à une petite quan· tité de cacao; d'autres se contentent de join– dre à ces amandes une portion de cacao en poudre. En goûtant ces différens chocolats, il sera aisé de ne s'y pas méprendre; plus ils sont âcres en cannelle et sucrés, plus il faut s'en défier, d'ailleurs le chocolat bien fait, lors– qu'on le goûte , laisse dans la bouche une fraîcheur qu'il doit à l'abondance de son beurre; c'est même un caractère distinctif du beurre ou huile de cacao, que rien ne peut suppléer; ajoutez à cela 1 que le chocolat mal fait n'a point de vanille, mais est aromatisé avec le storax en pain , ce qui , quand on le mâche, rend une odeur approchante de celle de l'enéens qu'on brûle dans les églises; au lieu que l'odeur de la vanille est douce el n'a rien d'amer. Il y a enfin un moyen certain pom· n'être

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