1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

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t• On imprègne des linges ou du papier avec de l'eau.– de-vie, on y met le feu; elle est réputée de bonne qua– lité lorsque la flamme détermine la combustion du ~ge ou du papier. !" On mêle l'eau-de-vie avec l'huile pour s'assurer si elle surnage. Savonarole traite au long des vertus de l'eau-de-vie et donne des procédés pour la combiner avec l'arome des plantes et autres principes, soit par maclfration, soit par distillation, et former par là ce qu'il appelle aqua ardenl compOlila. Matthiole et Jérôme Robée ont écrit et fait beaucoup de recherches sur la distillatiot&. Ce dernier nous apprend que, chez les anciens, ce mot n'avait pas une valeur analogue à celle qu'on lui a assignée depuis plusieurs siècles. Ils confondaient, sous ce nom générique, la fil– tration, les fluxions, la sublimation et autres opérations qui ont reçu de nos jours des dénominations différentes et qui exigent des appareils particuliers. (Jérôme kubée, cù distillatione). Jean Baptiste Porta, napolitain qui vivait vers la fin du 1v1• siècle, a imprimé un traité de distillationibw, dans lequel il envisage cette opération sous tous les rapports, en l'appliquant à toutes les substances qui en sont sus– ceptibles. Nicolas Lefène, le docteur. Arnaud de Lyon 1 et le chi– miste Glauber 7 au xvn• siècle ont fait des améliorations utiles à cette industrie pour les appareils distillatoires.

• Vo)'ez l•lrodution ci le cli•ie 011 ci le 11raie plly1iqtu, Lyon, 165:1, • Voyez IMuriptio Mlil flillill.toriai -, Am1lerd1111, Hl511.

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