1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

DIS LIQVB1JBS. tOt fleurs d'oranger disparaît lorsqu'on la sature par un alcali et elle reparait de nouveau par un excès d'acide.

l:AU DB 80818.

to kilos. '° litres. t kilo.

Pétales de roses récentes , Eau commune, Sel commun,

Distiller à la vapeur (bain-marie percé) pour retirer ~o litres de produit, et suivre les mêmes règles que pour l'eau de fleurs d'oranger. On peut également préparer d'excellente eau de rose avec des fleurs conservées dans le sel. On pile les fleurs dans la proportion de deux parties contre une de sel et, dans cet état, on peut les conserver plus de six mois. Les roses deviennent brunâtres , mais néanmoins don– nent une eau dont la suavité ne laisse rien à désirer. La fermentation a été mise en usage, il y a quelques années, par plusieurs chimistes, pour obtenir l'eau de rose. M. Cénodella, entre autres, en a publié le procédé : voici en quoi il consiste. Introduire dans la cucurbite les pétales et les étamines des roses avec la quantité d'eau nécessaire, la couvrir de son chapiteau, laisser le tout en macération pendant quelques jours, jusqu'à ce qu'il se développe une odeur vineuse et en ayant soin de re– muer de temps en temps le mélange. Distiller ensuite pour obtenir une eau de roses très-odorante. M. Céno– della ajoute qu'une pareille quantité de roses distillées par le procédé ordinaire a donné une eau moins aroma– tique.