1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
TRAITÉ
Cette manière d'obtenir l'eau de roses n'est pas nou– velle : on en trouve la description dans la plupart des anciens ouvrages de chimie, notamment dans l' Antido– tarium bononitnse (édit. de Venise, i 766 ). Mais néan– moins nous ne pourrions affirmer qu'elle donne un bon résultat: Du reste, le temps que demande ce procédé, à l'époque où l'on distille les roses, nous parait être un obstacle assez grave et l'un des motifs qui nous ont em– pêché d'en faire l'essai. L'eau de roses distillée avec des fleurs sans être mon– dées de leurs calices, porte une odeur désagréable et une saveur herbacée. Composée dans les conditions voulues, elle est employée avec succès pour la fabrication de di– verses liqueurs; la médecine l'emploie comme véhicule de plusieurs potions et collyres. On reconnaît la présence des sels cuivreux dans l'eau de roses par le procédé que nous indiquons à l'article Eau de fleurs d'oranger,
l!AU o'œtLLETS.
Fleursd'œiHets mondées de leurs calices, Eau commune, Sel,
tO kilos. 40 litres. ~:so grammes.
Distiller pour retirer ~o litres.
Même manière d'opérer lJUe pour les eaux précé– dentes.
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