1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
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TRAITÉ
tible de se répandre dans l'espace, suhanl les lois con– nues. Relalivement aux eaux distillées odorantes, ce sera, pour plusieurs d'entre elles, une pure dissolution de cette combinaison , el je supposerais volontiers , en me rapprochant de l'idée de M. Macquer, que les huiles es– sentielles doivent souvent leur odeur à la combinaison d'un véhicule variable avec une huile inodore. Ce serait résoudre un problème qui occupe depuis longtemps cer– tains Distillateurs qui regrettent de ne pouvoir duper à leur aise, et qui voudraient trouver une huile vola– tile inodore pour allonger les essence!! les plus rares el les plus chères. Je terminerai cette note par une der-– nière observation; c'est que l'analyse de l'essence de té– rébenthine publiée par M. Houtou-Labillardièrc ( Jouma.' de pharmacie, t. IV), et celle de l'essence de citron que nous devons à M. de Saussure (Annales de chimie et de physique, t, xm ), offrent une identité de résultats qui indiquent une composition semblable, et qui font voir que les différentes odeurs qui les distinguent tiennent à des causes qui influent bien peu sur leur nature en– tière.» Quoi qu'il en soit, c'est dans de petites glandes ou utri– cules disséminées dans le tissu cellulaire des végétaux, que sont renfermées les huiles volatiles. Pour extraire ces mêmes huiles des organes qui les contiennent, le nioyen le. plus usité est la distillation; cependant plu– sieurs sont contenues dans le zeste de certains fruits en si grande abondance qu'on peul Jes retirer 11ar simple expression. Nous mettrons successivement sous les yeux de nos lecteurs ces deux modes de fabrication. Comme nous l'a,·ons dit plus haut, les huiles \olatiles
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