1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
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DES UQVIURS.
HtlLI VOLATILE OU ISSBNCE DB ROSI,
Pétales de roses récentes,
~O kilos. i O litres.
Eau commune, Sel commun ,
~OO grammes.
Après avoir posé la grille dans la cucurbite, y mettre les Heurs, ajouter l'eau, ajuster le chapiteau, luter, puis distiller jusqu'à ce qu'il cesse de passer de l'huile vola– tile; recevoir le produit, à mesure qu'il arrive, dans un récipient florentin ; enlever avec une pipette l'huile qui surnagera de l'eau aromatique, filtrer, s'il est nécessaire, et conserver dans un flacon bien bouché. Il exi~te, pour l'huile de roses, une fabrication par– ticulière, dont nous avons à dessein omis de parler plus haut. Quelquefois l'huile de roses, venant de l'Orient , n'est autre qu'un mélange de blanc de baleine, dissous dans une huile fixe, et auquel on ajoute un peu d'huile volatile pure. Dans cet étal, ce mélange frauduleux offre les apparences de l'huile véritable , el comme elle, reste congelé à la température de dix degrés au-dtJSSus de zéro. Cette fraude est facile à reconnaitre : lorsque par une légère chaleur, l'huile est redevenue liquide, elle n'a ni la fluidité ni la mobilit.é de l'huile de roses pure; l'al– cool n'en dissout qu'une faible partie, et elle laisse sur le papier qu'on en imbibe une tache que la chaleur ne diMipe pas entièrement. A propos de l'essence de roses, nous empruntons à une brochure faite à ce sujet, en i80.i, par M. Langlès, un renseignement que nous croyons peu connu. « Pourrait-on imaginer, dit ce sa'1ant orientaliste u
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