1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

DIS LIQUEURS. tH eiclusivement de la canne et de la betterave. On le trouve dans le commerce sous trois états différents : brut, ttrré et ra(fini. On en distingue trois espèces prin– cipales : sucre du colonies, ittdigme , étranger. Les sucres brots, c'est-à-dire non raffinés, nous arri• ,·ent du nord de la France , de l'Amérique et des Antil– les enveloppés dans des sacs , balles de jonc ou ton– neaux. Ils sont divisés en plusieurs sortes, suivant la beauté de la nuance ou la richuse du grain. Le point de départ , dans la classification des sucres bruts , est le blanc parfait. S'il pouvait exister on le qualifierait de pmnière nuance on, par abréviation, de première. La se– eonde est d'un blanc moins pur, elle est fort difficile à trouver dans le commerce. La belle troisiime est la qualité la plus belle qui arrive des colonies , sa cristallisation est brillante et sa couleur jaune-clair argenté est presque blanche. La bonne troë– &ièmt, la troisième, la troisième ordinaire, sont des sortes graduellement plus foncées en couleur et moins riches en cristallisation. La qualité le plus en usage chez le Liquoriste , est la bonne quatrième. Sa couleur est blonde ou grisâtre , la cristallisation assez prononcée est sèche et détachée ; cette sorte se ~hise aussi en belle quatrimu, fine qua– lrième pour les qualités supérieures , et en quatrièm& bonne ordinaire, quatrième ordinaire et b

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