1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
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TRAITÉ
et accu~ent des degrés en plus ou en moins; l'emploi de tels instruments peut induire en erreur, et pour la nleu r des produits et pour la préparation des liqueurs. Ces ins– truments, fabriqués à bas prix, n'ont point été confec– tionnés avec le soin nécessaire et à l'aide d'étalons. On saifencore que les pèse-sirops sont gradués à l'aide d'é– chelles en papier , fixées dans l'intérieur des tiges des aréomètres, à l'aide de la cire à cacheter, ou de la colle. Ce mode ne présente pas, dans certaines circonstances, toutes les garanties désirables; en effet, le papier qui supporte les échelles se gode, se contourne, ou :;e dé– range; alors l'instrument n'est plus qu'un appareil dé– fectueux, susceptible d'être rejeté. Le Liquoriste devra donc choisir les pèse-sirops avec la plus grande attention. Lesdeux tableaux suinnts démontreront d'unemanière concluante les avantages que présente l'emploi du pèse– sirop. Ils indiquent en grammes et centigrammes, l'un pour le sucre brut, l'autre pour le sucre raffiné, la quantité de sucre contenue dans un litre de sirop froid. Dans beaucoup de circonstances, ces tableaux ren– dront de grands services. Veut-on savoir, par exemple, la quantité de sucre que conlienncnl t 8 litres de sirop de sucre brut à 33° : on consulte le premier tableau, il indique 90! grammes H centigrammes par litre; on multiplie 90!!! par tS, et l'on trouve un produit de t6i3996, ce qui donne, en négligeant les deux derniers chiffres, t6 kilos !!39 grammes de sucre ( 3! livres 7 on– cc.s ~ gros el demi ).
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