1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

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TRAITE comme le doigt, rougeâtre en deho1'S et en dedan~. d'une odeur et d'une sayeur plus a1·omatiques que Je galanga majeur, aui;si doit-on Je préférer pour l'usage des liqueurs ; cette racine est stimulante et stomachique. GA ne. - Arbre qui croît à Saint-Domingue et autres An· tilles; son bois est dur, résineux, compacte, exhalant une lé– gère odeur balsamique. On en extrait la résine par incision. Elle est en masses irrégul.ières, d'une couleur verdAtre, à r.as..<111res brillantes, d'une odeur agréable rappelant celle du benjoin; sa saveur est âcre et prend fortement à la gorge. Les acides lui font éprouver diyers changoments de couleur. Soluble dans l'alcool et l'éther, elle est presque inattaquable par l'eau. Elle a la propriélé d'être puissamment excitante et stimulante. Gt1u.T1H ou COLLB FORTE. - Matière animale extraite de certains tissus organiques par l'ébullition, devenant solide et tremblante par Je refroidissement. Les muscles , tendons, membranes , os, etc., etc. , sont propres à la fabrication de celle substance. La gélatine à l'état de pureté est dia– phane, inodore, et sans aucune couleur, n'agissant ni sur la teinture de tournesol ni sur le sirop de violettes. Elle se dis- 11out dans l'eau froide et mieux encore dans l'eau chaude. Abandonnée à l'air à l'état concret et tremblant, elle s'aigrit, devient liquide et se décompose rapidement en une fermenta– tion putride. L'alcool et l'éther n'ont aucune action sur cette substance, les alcalis ni les acides ne la précipitent point de sa dissolution, ce que font l'alcool et Je tannin, Je premier en partie et le second entièrement. ŒIKtlPI ou GtlmP1.-Cette plante est auasi appelée a/JsintM da Alpes, elle croît sur les bords des précipices des Alpes, de la Suisse et de la Savoie, et résiste au froid le plus rigoureux : elle pousse sous la neige. Néanmoins elle ne fleurit qu'au retour . de la belle saison. Cette plnnte est remarquable par sa saveur amère et son odeur pénétrante et aromatique; ses feuilles sont découpées, couvertes d'un duvet blanc, comme argenté; S8lJ fleurs sont· jaunes. Le génépi offre les plus grands rapports bo– taniques avec )'absinthe et l'armoise, il en possède aussi les propriétés médicinal11s. G11ufln1 (Baies de). - Fruits du genévrier, arbrissenu fort commun dans les lieux incultes et rocailleux de l'Europe, et surtout dans les pays septentrionaux ; ordinairement il est petit et rabougri, mais quelquefois il acquiert un grand déYe– loppement et forme un petit arbre de i à 3 mètres de hauteur. Ses fruits sont des baies grosses comme celle du lierre,