1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
DES LIQUEURS. 6?.l On conçoit, par la même raison, qu'en soumet– tant un liquide dans une chaudière à l'action du ca– lorique, il se chauffera d'autant plus rapidement que la chaudière présentera plus de points de contact à la cha– leur fournie par le combustible, et qu'elle sera cons– truite d'une matière bonne conductrice du calorique. Voilà pourquoi une chaudière doit être large el peu profonde, si l'on veut obtenir une prompte vaporisation du liquide qu'elle renferme. Parmi les moyens de produire de la chaleur, le plm usité et le plus utile, c'est la combustion : cette der– nière résulte de l'emploi des divers combustibles dont nous avons parlé déjà (Voyez du combustible). C'est aussi à l'aide dea parties qui constituent un fourneau que celte combustion s'opère et que l'on recueille la chaleur pour l'appliquer aux divers corps que l'on veut chauffer (Voyt.Z du fourneauz). Arrivant maintenant à la chaleur qu'il convient d'ap– pliquer aux opérations du Liquoriste, nous dirons, ainsi qu'on l'a vu plus haut: l'eau exige pour bouillir el se vaporiser plus de chaleur que l'alcool; le chauffage et la vaporisation ~s liquides sont toujours en propor– tion des surfaces de chauffe; un mélange d'eau et d'al– cool prend, pour se chauffer, la même quantité de chaleur que chacun de ces deux liquides en prendrait isolément, c'est-à-dire que, le point d'ébullition de l'al– cool et de l'eau étant, le premier de 78- et le second de 100-, celui de deux parties égales mélangées sera de 89°. Une des conditions essentielles dans l'application de la chaleur est de produire celle-ci en grande quantité el avec le moins de îrais possible. Il est évident que la ?S
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