1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
TRAITÉ que ces corps se concentrant de plus en plus changent de nature et de point d'ébullition et qu'alors on n'ob– tienne qu'un résultat imparfait. Cependant il t->sl avanta– geux, dans plusieurs cas, d'employer ces agenls : on est certain du moins qu'on n'excédera pas un degré donné de chaleur et que la température sera toujours uniforme dans toutes les parties du liquide. La distillation à la vapeur doit être conduiw de la manière suivante : On commence par remplir d'eau la moitié de la chau– dière à vapeur, on s'assure que la soupape de sûreté , le flotteur et le manomètre fonctionnent bien; puis on allume le feu sous Je fourneau afin de porter l'eau à l'ébullition pour produire la vapeur. Aussitôt que le manomètre indiquera la pression convenable (un el demi à deux atmosphères) , on ouvrira à peu près au quart le robinet .du tuyau ·qui conduit la vapeur sous la cucurhite, de façon à échauffer graduellement le liquide à distiller; on l'ouvre ensuite à moitié, puis entière– ment lorsqu'il est nécessaire. Quant à l'alambic, on le dispose el conduit comme dans les distillations à (eu nu ou au bain-marie. Il faut ~voir soin de nettoyer souvent la chaudière à vapeur : l'eau en se vaporisant, forme nn déptit, prin– cipalement lorsque les eaux qu'on emploie sont calcai– ru ou Jélénitewes ; dans ce dernier cas, il faudra mettre dans la chaudière soit de la farine , de la fécule , ou des 1iommes de terre : on est assuré par ce moyen que le tartre ou le calcin ne se formera pas et que la chau– djère n'aura point à en soull'rir. La distillation à la t'apeur est, sans aucun doute _,
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