1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

DES LllltJEURS. 73 préférable aux autres distillations sous un triple rai,_ port : t 0 économie de combustible, ! 0 produits de qualité supérieure , 3° facilité de travail; cependant les frais importants que nécessite l'application de la vapeur font c1ue ce genre de distillation ne peut en quelque sorte être employé que dans de grands établis– sements. On trouvera , dans notre Traité de la distillation de& alcool&, une description plus complète de la distilla– tion à la -vapeur, ainsi que des ap11areils destinés à la produire. La distillation au bain de &able, ou à la cornue, n'est guère en usage que dans les opérations chimiques : le Liquoriste ne l'emploie que très-rarement; néanmoins, nous croyons nécessaire d'en dire un mot. On place la cornue dans une chaudière de tôle remplie de grès puhérisé, on lui ajuste l'allonge ainsi qu'au ballon : ce dernier d~it être placé dans un vase rempli d'eau froide et recevoir continuellement un filet d'eau sur des linges qui doivent l'envelopper, de façon à ce que les vapeurs se condensent aussitôt leur arrivée dans le ballon ; puis on lute convenablemtmt et on allume le feu. On peut aussi distiller au bain-marie avec la cor– nue. Dans ce cas, celle-ci est plongée dans une bassine contenant de l'eau qu'on porle à l'ébullition. Le lut 1 pour les alambics de cuivre est le même que pour la cornue. Il se compose de bandes de papier ou de

• Ou lalin lulu111, boue, enduit qui devient solide en 1écbanl. li -1 il rer– mtr les jointures dn appareils di11illatoire1 cl empêcher 11!1 nprun alcooli– 'lues ou au Ires de s'échapper.

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