1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

DES LIQUIURS. 8t ou à employer dans les liqueurs. La présence des sels calcaires, si communs dans les eaux de puits , les rend dures et crues; elles caillebottent le savon ou le concen– trent en flocons, durci sent les légume et ralentissent la dirre. lion au lieu de l'accélérer. Dans les condition· fâcbeu e que nous signalons, quand on e t dépourvu d'eau de bonne qualité, il faut la faire bouillir, puis la décanter aprè on refroidis em nt et la filtrer. De toutes le eaux potables, la plu pure que nous four– nit la nature est elle que l'on peut recueillir de la pluie en ra e campa ne dans de larges vases, mais seulement a1nè que l'air a été purifié, par quelques ondées, des ma– tières l rre tres que les ·rnnts emportent quelquefois à de hauteur con ·idérable . L'eau des pluie qui pas·e ur l toits et que l'on recueille au moyen des gouttiè– r , n' t pas pure à beaucoup près : elle est chargée de éltnite qu'elle a di oute des tuile ou du plâtre qui se troUTe sur le faîte de maisons. L'eau e t l'intermédiaire de toutes les préparations du Liquori te, il d ra s'attacher à ne se servir que de celle dont la pureté el la limpidité serontlc plus irrépro– chable . Ile l donc indispensable qu'elle soit tlltrée avant d'être employée dans les opération diverses.

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