1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes
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TRAITÉ
~ Si la substance est peu odoranle, il convient de cobober souvent, c'est-à-dire passer à plusieurs reprises le lil1uidc obtenu de la première distillation sur une nouvelle quantité de matières. 3° ~i, au contraire, la substance est odorante, on doit en mettre dans l'alambic une quantité suffisante pour que l'eau en soit complétement saturée. .1° L'alambic doit toujours contenir assez d'eau pour que les substances en soient baignées jusqu'à la fin de la distillation. Plus les substances sont succulentes, moins il faut" d'eau. is• Il faut éviter que rien ne pa.~ de la cucurbite dans le récipient. 6° Dans la crainte que les substances ne se ramollissent au point de former une pâle au fond de la cucurbite, elles doivent être soutenues à l'aide de la grille ou mieux encore du bain-marie percé. 7° Il faut porter rapidement l'eau à l'ébullition, et l'y maintenir jusqu'à la fin. 8° Le serpentin doit être rafraichi le plus souvent pos– sible. 9° Les substances fraîches seront préférées aux sub– stances sèches, elles donnent un produit plus suave et plus odorant : il y a toutefois quelques exceptions qui seront indiquées. 10° On doit rece,·oir les eaux aromatiques dans un ré– cipient en verre qui a la forme d'une carafe dont le col va en se rétrécissant vers le sommet; à la base se trouve un bec qui s'élève k long du corps principal du réci– pient, mais qui ne monte pas aussi haut que son col. Par cette construction, l'huile volatile, ordinairement
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