1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools

DES LIQUEURS.

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Pour cette dernière partie, on peut encore exposer le mélange à la gelée ou le frapper de glace. L'huile Se solidifie et se précipite au fond du flacon; l'alcool surnage, chargé de la partie odorante des fleurs. On le décante sans distillation. , Il existe un quatrième procédé, proposé par un ha- hile parfumeur de Paris, M. Teissier-Prévost, qui con- siste à remplacer l'huile par un mucilage de gomme arabique sirupeux, dont on imbibe des carrés de mol- leton de coton blanc, sur et sous lequel on met des couches de fleurs; lorsque le mucilage est imprégné convenablement du principe odorant, on presse légè- reinent. Le mucilage, chargé d'huile volatile, est en- suite traité par l'alcool qui s'empare de celle-ci et Précipite celui-là, lequel peut servir indéfiniment. Ce Procédé est plus économique, parce que le mucilage, qUI ne s'altère point, est beaucoup moins cher que les divers corps gras employés jusqu'à ce jour à cet Usage. D'autres substances, telles que l'iris, la vanille, ne fournissent pas non plus d'huile volatile, soit par dis- dation, expression ou macération dans une huile grasse; leur parfum ne peut s'obtenir qu'au moyen d Infusions sucessives dans l'alcool. (Voyez plus loin Tentures aromatiques spiritueuses. )

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