1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools
DES LIQUEURS.
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afin de laisser à l'eau le temps de les pé-
très-serré,
nétrer. 2° Si la substance est peu odorante,
il convient de
cohober souvent, c'est-à-dire de passer à plusieurs re- prises le liquide obtenu de la première distillation sur Une nouvelle quantité de matières. 3° Si, au contraire, la substance est odorante, on doit en mettre dans l'alambic une quantité suffisante Pour que l'eau soit complétement saturée. 4° L'alambic doit toujours contenir assez d'eau pour que les substances en soient baignées jusqu'à la fin de la distillation. Plus les substances sont succulentes, nioins il faut d'eau. 5° Il faut éviter que rien ne passe de la cucurbite dans le récipient. 6° Dans la crainte que les substances ne se ramollis- sent au point de former une pâte au fond de la cucur- bite, elles doivent être soutenues à l'aide de la grille Ou mieux encore du bain-marie percé. , 7° Il faut porter rapidement l'eau à l'ébullition et 1y maintenir jusqu'à la fin. 8° Le serpentin doit être rafraîchi le plus souvent Possible. 9° Les substances fraîches seront préférées aux sub- stances sèches, elles donnent un produit plus suave et plus odorant : il y a toutefois quelques exceptions qui seront indiquées. 10° On doit recevoir les eaux aromatiques dans un récipient en verre qui a la forme d'une carafe dont le col va en se rétrécissant vers le sommet; à la base se trouve un bec qui s'élève le long du corps principal du récipient, mais qui ne monte pas aussi haut que son
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