1886 Memoire sur le Vin de Champagne by M Louis-Perrier

Versines ils ne sont pas moins difficiles sur le et- pour le vin ils n'en sauroient boire que des trois couteaux d'Ay, d'Hautvillers, d'Avenay. » Les autres ajoutent aux cinq noms, ceux de Taissy et Saint-Thierry. fruit

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,ON SUIT L'INDICATION DE LA NATURE EN ALLIANT LES VINS

Nous prendrons la liberté de contester cette assertion. Le mélange des vins n'a que faire avec la nature. L,'usage général non-seulement des Champenois, mais aussi des Bordelais, est aujour- d'hui, nous le savons, de fondre- ensemble les raisins de plusieurs localités, pour leur d6nner une sorte d'égalité, et pour en rendre la manu- tention plus facile. C'est au moins le moyen de gratifier le vin d'une parfaite uniformité. Le commerce y trouve son avantage les marchands préviennent ainsi les réclamations qui naissaient du moindre changement dans la nature des vins qu'ils fournissaient et ils arrivent à faire boire le même vin à tout le monde, pendant dix ou vingt années de sujte. Mais ne voit-on pas tout ce qu'il y a de regrettable dans cette habitude de réduire à la même saveur, tant de saveurs fines, délicates