1886 Memoire sur le Vin de Champagne by M Louis-Perrier
prendre de l'extension. Les vins de 1749 se vendirent bien, et M. Bertin du Rocheret écrivait à: M. le marquis du Calvières « Les Champenois font payer les frais de la guerre aux Anglais. En France, on demandait encore souvent le vin en pièces, soit pour le boire nouveau, soit pour le tirer après son arrivée ainsi en novembre 1738, il avait été acquis pour les petits cabi- nets du Roi trente pièces M. Bertin du Rocheret en avisait, le i décembre, M. Casta- gnet auquel il donne le titre de député des petits cabinets. Comme c'était de Reims que s'expédiait une très-grande partie du' vin de Champagne, on lui donnait assez' souvent le nom de cette ville et c'est ainsi qu'on le trouve désigné dans des lettrés et écrits du temps mais voici ce qui en advint Le Mercure avait publié une lettre et des vers où l'on paraissait ignorer certains noms de lieux qui fournissent les bons vins: M. de Sénecé fit insérer dans le numéro du mois d'octobre 1727, page 2188, une lettre datée de Mâcon du 21 sep- tembre 1727 dans laquelle il dit « Ay et Auvillers sont après Rheims les vignobles les plus estimés de la Champagne et même les plus recherchés dans la primeur. » C'est dans la même lettre où il expliquait l'origine des triolets, ancienne forme de poésie qu'il essayait de remettre à la mode.
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