1886 Memoire sur le Vin de Champagne by M Louis-Perrier

La conclusionde la lettre est celle-ci Il est certain que le bon vin de Champagne blanc, non mousseux, bu avec modération dans sa maturité et trempé plus ou moins d'eau, est la liqueur la plus propre pour conserver la santé et le seul vin qui puisse Être toléré et même conseillé dans plusieurs maladies: » On conçoit bien qu'imbu de ce principe, l'auteur de cette lettre devait s'élever vigoureu- sement contre un abus dangereux, dit-il, qui s'introduisait déjà on s'efforçait de persuader au public que le vin est une boisson pernicieuse et que l'eau seule est propre à faciliter la digestion et conserver la santé suivant lui (sans rappeler ici les motifs qu'il en donne), il doit résulter du fréquent usage de l'eau pure une infinité d'humeurs froides, de maladies soporeuses et de morts subites qui ravagent les villes encore plus que les provinces, parce que l'air y est moins pur et que les habitants des villes y mènent une vie plus séden- taire que ceux des campagnes. Je ne sais si le conseiller d'Etat, premier médecin de la Reine, honora d'une réponse notre compatriote. M. Bertin du Rocheret qui nous a conservé la lettre de son oncle, dit avoir eu, quelque temps après, l'occasion d'en faire son profit. Dînant un jour chez M. l'abbé Bignon avec M. Camille

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