1929 Cocktails de Paris

P A RIS

COCKTAILS

DE

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. s'offusqiiera le Pleyel familial, et dont rougira l' an- cestral bu,ffet, ne transformons pas nos dieux lares en diéux hilares. Que ce no·uvel arrivant ne soit pas trop reçu à gosiers ouverts. Un cocktai l, c'est très bien. Deux, c'est trop naturel; Trois ) ou qitatre..., ou s·ix, ça peitt encore passer. (Si, si_, je vous assure.) Mais n'exagérons pas. Comme le disait si justement le professeur Hemmerdinger : « Méfiez-vo1ts de l'al– cool : Moi, avec huit « Rose n et doitze « llf anhat– tan », je suis retourné. )) Villustre morticole a raison. Et il serait injuste ·ae le considérer, pour cette profession de foi_. com– me itn vieil Hemmerdin,qiteitr. Au moment donc où vous procéderez chez i 1 01ts à . ce placement 'de bar de famille ) rappelez-vous et rappelez aux vôtres que l'alcool est - relativement - un poison. Vous me direz qu'on pe1tt se mithr'Ζ dater. A_qui le dites-vous? .'Mais enfin, il ne faitt vas abuser des bonnes choses. Sinon, qu/arrivera-t-il? Petite boisson deviendra grande. Au bout de quelque temps, toute votre mai– sonnée sera dans les brindezingites et la crise dit logement sera une crise de délirium tremens. Vos enfants, délaissant le8 j

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