1951 Le Vignoble et le Vin de Champagne by Georges Chappaz
Le Rougeot parasitaire (Brennier)
Le Rougeot n’est pas une maladie nouvelle en Champagne; mais, depuis 1944, cetle affection a fait beaucoup parler d’elle en causant, en différents crus, des dégâts importants. Notre ami COUVREUR-PERIN, dont la docu mentation a toujours été précieuse en viticulture champenoise, en a résumé l’historique dans Le Vigneron Champenois, de septembre 1945, et nous ne saurions mieux faire que de reproduire ici la note de M. COUVRBUR- PEiRIN. « C’est en 1903 que j’ai entendu parler pour la première fois cle cette nouvelle maladie. M. MOREAU-BERILLON l’a trouvée dans le vignoble de M. MiONFEUILLARD à SELLES. « En 1904, je l’ai trouvée à POURCY et à RÏLLY. M. l’abbé DERVIN, curé de POURCY, l’avait aussi signalée. « On croyait alors que la sécheresse et les nuits froides en étaient cause. « En 1905 et surtout en 1907, une contrée est fortement attaquée à RTLLY et nous la retrouvons en 1922 dans les mêmes lieudits. Les vignes malades en 1922 le sont encore davantage en 1923. « C’est surtout au mois de juin que la maladie sévit; nous la retrouvons en 1924, 1929 (à TREPAIL), 1934. Je ne puis pas vous préciser tous les crus attaqués : je vous cite seulement les années dont j’ai pris note; elle a peut-être été constatée en d’autres années et certainement dans d’autres crus. Généralement, il semble que les années de sécheresse la favorisent, mais d’autres années y figurent aussi. « Le 15 juin 1923, un article de M. G. PHILIPPONNAT la signale à AY sous le nom de maladie pectique. « D’après M. DEPUISET consulté, celui-ci répond que le dessèchement des feuilles a pour cause les alternatives de chaud et de froid qui provo quent une sorte de congestion qui amène la mort des tissus. — 259 —
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