1804 Art du limonadier
D U L 1 M 0 N A D I E R. 261 l'ordinflire. On passe le bouillon avec expres– sion. On fait bouillir la viande une seconde fois dans de nouv<>lle eau; on p.'.lsse de nou– veau, on réunit les liqueurs, on l'es laisse reft:oicfo· pour en séparer exactem~nt ]a graisse·; on clarifie le bouillon avec cmq ou six blancs d'œufa. On passe la liqueur au travers d'un blanehét, et on la: fait évaporer au bain-marie , jusqu'à consistance de pâte très-épaisse. AJors on l'ôte du vaisseau , on l'étend un peu mince sur une p1erre unie, on la coupe par tablettes de la grancleur qu'on juge à propos. On achève d·e sécher· les ta– blettes au bain-ma-rie ou dans une étuve , jusqu'à ce qn'eJJes soient parfaitement sèches et cassantes ; o·n les enferme pour lors dans des bouteilles de verre , qu'on bouche exactement avec du liége. Ces tablettes se conservent quatre ou cinq années en bon état , pourvu qu'elles soient enfermées bien sèchement. On peut , si l'on veut, faire entrer dans leur composi– tion , des volailJes , des racines Jégumi– neuses, et des aromates, tels que des doux: de gérofle, de la cannelle. Lorsqu'on veut se servir de ces tablettes , on en met la quantitcf qu'on Teut em– ployer dans un grand verre d'eau bouillante; on couvre le va1sseau et on Je tient sur des cendres chaudes. pendant environ un quart– d'heure, ou jusqu'à ce que ces tablettes soient entièrement dissoutes, ce qui forme un excel– lent bouillon, où l'on ajoute un peu de sel..
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