1807 l'art de composer facilement et à peu de frais les liqueurs de table

LE s LIQ u E u H s D E T A n L E ' c le. 1 5[ leur vient· elle d'une transpiration forte et odorante qui suffoque toute espèce de planté. On sait que toutes les parties du. noyer ont beaucoup d'odeur, et nous avons remarqué quelque chose de semblable dans le giroflier• Tous les clous de girofle ne sont pas éga– lement bons; les meilleurs sont noirs , pe– sans, d'une odeur pénétrante, d'une saveur piquante, remplis d'huile , ce que l'on aper– çoit facilement en les pinçant avec l'ongle par la queue. L~s propriétés du girofle sont assez con– nues; indépendamment do. grand usage que l'on en fait dans le_s alimens, on l'emploie encore avec un très-grand succès dans la phar– macie; il est d'un secours très - efficace dans les faiblesses d'estomac , dans les indiges– tions. Le macis est encore une production des Indes orientales, dont nous recommandons fort l'usage. Le macis est la seconde écorce de la noix musi;:ade , et la muscade elle-même est un fruit produit par un arbre de la gran– deur de nos poiriers; il est originaire dP,s îles Moluques, comme le giroflier; mais les plus beaux se trouvent dans l'île de Banda. Ce fruit est composé de deux enveloppes et d'un noyau ou amande,; la premiëre en-

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