1807 l'art de composer facilement et à peu de frais les liqueurs de table
82 L"' ART DE COMPOSER l'état naturel, se réunissent et se combinent de plus en plus, acquièrent de la mollesse, de la flexibilité, d'où résulte ce qu'on nom– me lg,_ cuisson, pendant laquelle une partie de l'extrait a passé dans le véhicule, l'autre demeure adhérente à la substance elle-même, défendue et recouverte par le tissu.; enfin la troisième partie s'est unie avec la matière ·fibreuse. En vain on continuerait de faire bouillir une racine arrivée à l'état de cuisson, dans la vue d'en obtenir la totalité de l'extrait qu'elle contient , l'eau ne se charge plus , même par des décoctions longues et répé· tées , que d'une petite portion , et elle par· vient à l'état de squelette fibreux sans avoir pu fournir à l'eau aidée de la chaleur , les prin· cipes que ce fluide était capable de dissoudre et d'extraire, etc. Il y a long - tems que j'ai dit et prouve que, pour obtenir tous les principes d'une racine succulente , il fallait, non pas la cuire , non pas la piler ou la froisser quand elle est crue ou cuite, mais, après l'avoir lavée à plu· ·sieurs eaux, la raper, déchirer les réseaux fi· breux dans lesquels se trouvent renfermés certains corps muqueux, comme dans des -étuis.
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