1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

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TRAITÉ

MoVtn1 de reconnaitre la qualité de l'e11u tk fleurs d'oranger.

Les acides nitrique et suirurique jouissent de la pro– priété de communiquer à l'eau de fleurs d'oranger une couleur rose plus ou moins intense, suivant que cette eau est plus ou moins chargée d'huile vol&tile de fleurs d'oranger. Voici comment on opère avee l'acide sulfuri– que. On verse dans un verre à pied une quantité donnée d'eau de première qualité. et dans un autre verre une même quantité de l'eau qu'on veut essayer; puis on ajoute dans chaque verre, une égale quantité de gouttes d'acide sulfurique. On examine ensuite les leink"S el l'on juge, par l'intensité de l'eau essayée, si sa qualité se rapproche de celle qui sert de type à cet essai. L'acide nitrique concentré opère avec plus de promp– titude. L'eau de fleurs d'oranger bien préparée, mise en contact avec cet acide, développe en quelques minutes une belle couleur rose. En y ajoutant l'acide en plus grande quantité , la couleur parait plus promptement avec une nnanct! plus foncée; et en rel1dant la quantité d'acide égale au volume de l'eau, il se produit une belle couleur rouge qui se consene intacte pendant deux ou trois jours; la couleur passe au cramoisi si l'on chantre légèrement le mélange, ou si l'on emploie deux partie$ d'acide sur une d'eau. n importe de faire observer que la couleur ~c dé've– loppe plus promptement., en versant l'eau sur l'acide, qu'en ajoutant celui-ci en petites portions. La couleur produite par l'acide nitrique dans l'eau de

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