1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

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TRAITÉ

la substance , et contenant par conséquent une certaine quantité d'huile volatile. :s• N'employer qu'une quantité d'eau suffisante pour empêcher les matières de brlller et recharger à plusieurs rep1·ises la première eau distillée, sur une nouvelle qua&– lité de substance. 6° Saturer l'eau de la cucurbite avec du sel marin, principalement pour les substances exotiques, dont l'huile est plus pesante que l'eau. Par ce moyen on aug– mente la densité du liquide el on l'oblige de prendre son ébullition à une plus haute température. L'eau ordinaire bout à t00° centigrades, l'eau salée demande i06°. On se servira également, comme dans les eau1. aro– matiques, du récipient florentin, el on aura soin aussi de rafraîchir souvent l'eau du serpentin pour les huiles fluides, et de la tenir à 3m ou -'0° pour les huiles qui se concrètent facilement. La distillation des huiles volatiles s'opère mieux dans les alambics à tête de Maure que dans les alambics à col de cygne. On peul d'ailleurs en graduer facilement la température , el il est moins difficile de purger un con– duit droit, de l'huile qui y adhère et lui communiqne son odenr, qu'un conduit contourné. On peut aussi se servir avec auntage de l'alambic à système Souheiran. Pour extraire les huiles volatiles, on emploie généra– lement les fleurs et les plantes dans leur fraîcheur; œ– pendant il est des plantes sèches qui produisent davan– tage que les fraiches :- quelquefois ces dernières n'en fournissent pas du tout. La millefeuille cl le baume des jardins, par exemple, présentent d'une manière très– remarquahle cc singnticr phénomène. fln attribue celle

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