1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

OBI LIQUEURS. f!7 une petite quantité d'huile volatile qu'on veut essayer un morceau de potassium gros comme la tête d'une épingle; i l'huile contient un quart d'alcool à 90° ou 96", le po– la iam prend de suite une forme ronde, un aspect bril– lant et éclatant, et res emble à un globule de mercure ; il s'a ile, s'oxyde trè -promptement et disparaît en moins d'une à deux minutes; un léger bruit accompagne tou– jours ce phénomènes. Lor que l'alcool n'entre dans le mélan e que pour un sixième , un huitième, un dou– zième el même un vingt-cinquième, les mêmes phéno– mène ont lieu; on remarque seulement que le potas- ium disparait avec plus de lenteur et qne le bruit est au i moins sensible si la proportion d'alcool est moins con idérable. Fat ification par les huiles volatiles communes. - La fraude dont ile t le plus difficile de s'a:;su rcr est celle qui con_i le à mélanger dans certaines huiles volatiles des huile plus communes ou moins chères, telles que celles de térébenthine rectifiée, rle lavande, de romarin, etc. ; cette falsification, contre laqu('lle viennent échouer tou le essais chimiques, ne peut gu · re se constater que par la comparaison avec une huile dont la pureté est a urée. On remarque cependant, en imbibant un linge ou un papier de ces sortes d'huiles mélangées, que l'huile la plns fixe commence par se di~siper, et que celle dont l'odeur est la plus pénétrante ne s'évapore qu'en dernier lieu, el peut ainsi être distinguée, c lle de la térébenthine mieux que les autres.

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