1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

3! TRAITÉ » RATB : le tamarin; pour les RHINS : la pierre indaigui ; • pour la sBJŒNc1 : les figues , le satyrion; pour les YB– ,, NINS: l'angelique; pour le POVMON : la régalisse, la terre ,, sigillée. »car les médicaments plus s1MPLBS sont les'.meillt.urs, li et le grand nombre ou emonçelement de remèdes ,, en vn corps ne fait iamais bon ny loüable effet, et li nature s'exerce plus gaillardement à la réception de ,, peu, qu'a l'importunité de plusieurs qui luy donnent » lrop de surcharge et empeschement. 11 L'eau-de-vie, employée au commencement du xm• &iè– cle comme médicament, passa insensiblement sur les tables et devint bientôt la boisson la plus favorite du peuple. Alors les Italiens , plus que les autres na– tions, s'efforcèrent de la rendre agréable. Ils trouvè– rent le moyen de lui donner une plus grande n– leur pour l'usage des classes aisées. Ils distinguèrent ces nouvelles boissons sous le nom de liquori et ils les répandirent chez les nations étrangères. Les Français furent les premiers qui en prirent l'usage, surtout en t:SJ!, époque du mariage de Henri li, alors duc d'Or– léans, avec catherine de Médicis. Cet événement attira en France une multitude d'italiens, qui introduisirent dans ce pays les mets délicats usités dans leur patrie, et qui enseignèrent la manière de les préparer. Ils fu– rent les premiers

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