1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

DU LIQVIUll8. 3R7 l'om rir enlièrement aussit.ôl que le thermomèlre marquera 40". Pousser ensuite le degré de chaleur jus– qu'au point nécessaire à la conservation des substances soumises à l'action de la vapeur. L'opération étant ter– minée, n'ouvrir l'armoire que le lendemain et avec 1•récaution, de manière que l'air ne puisse frapper su– bitement les conservci: et n'occasionne, par cette cir– constance, une casse inévitable. La vapeur, en se répandant dans l'armoire, vient se condenser sur les parois de cette dernière, glisse au long ou tombe du haut en gouttelettes sur les bouteilles; pour éviter cet inconvénient, qui pourrait les faire casser, le degré de température de cette eau étant inférieur à celui du ,·erre, on met sur la rangée supérieure un vieux paillasson ou un lit de paille qui, recevant ces goutte– lettes, les divise et les réchauffe tout à la fois. En suirnnt avec exactitude les indications qui précè– dent, nous pouvons garantir que pas une bouteille ne cassera pendant l'application du calorique, soit au bain-marie, soit à la vapeur. La production de la Yapeur et la manière de la di– riger étant détaillées dans le Traité dt1 alcools, de façon à ne laisser rien à désirer, il est inutile de faire connaître ici ces détails. Wral~ aa 81•op ea CompetM. Quoique ce genre de préparation appartienne plus au confiseur qu'au Liquoriste, nous allons néanmoins l'in– diquer, pour le cas où ce dernier voudrait se livrer à la fabrication de cette espèce de conserves.

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