1855 Traité des liqueurs, et de la distillation des alcools ou, Le liquoriste et le distillateur modernes

TUITÉ On fait macérer le lichen tartm•eu.c ou les lichens iles Canaries dans de l'amRJoniaque caui11ique faible, obtenue pnr la distilla– tion de l'urine pourrie avec de la chaux. Ce produit, qu'on lirre au commerce à l'état de poutlre sèche, tire son nom de son in– venteur Cuthberth-Gordon. Le cudbéar doit être préféré à toutes les autres espèces ii'orseille. L'orseille el le cudbéar sont employu pour la coloration JC11 liqueurP. • PtcBl!.-Fruit d'un arbre originaire de la Perse, connu scus le nom de pêcher, et sans contredit l'un des plus beau1 et des plus agréables de tous les frnils cultivés en Europe; il e1ii:te une grande vari~té de ~ches; deux sortes seulement sont em · ployées par le Liquori3te, oo les désigne sous les noms de : pêchet de itigne et tetons de Vénm. l.a plupart des ~cbes ont la peau velue, renferment un suc abondant, sucré, parfumé, légèrement acidule, et 11ont rafraichis-– sanies et même un peu laxatives. On corrige cette action rn les saupoudrant de sucre et en les arrosant de vin qui facilite la tti– gcstion. P1urusa-uu•11a (Bourgeons de).- Produit d'un arbrisseau qui croit en Sibérie, dans le nord de l'Amérique, dans les montagnes du Dauphiné, ot que l'on cultive dans les jardins. Ses bourgeons sont oblongs. pointus, d'un vert jaunâtre, en– duits ii'une substance visqueuse, abondante, d'une odeur très– agréahle; leur saveur est amère, aromatique et un peu chaude; on doit les récolter au priolemp~, car leur odeur, très-àuate à cette époque, cbaogo en été el se rapproche de celle de la rhubarbe. Les bourgeons du peuplier-baumier sont employés en méde– cine comme excitant& et toniques. Pnosrnn DB souD1. - (Voir t. 11, Dict. dn substanœ1 clt.i– miques.) PICROMBL. - (id, ) Po1111. - Fruit d'un arbre cultivé d11ns les jardins et les vergers et qui produit une multitude de variétés qui se propa– gent au moyen de la greffe. La nomenclature de Ioules les poires bonnes à être employées pnr le Liquoriste serait trop longue; les plus estimées sont celles de rousselet, d' Angle– terre et de beurré; ce sont des fruits excellents, doux, aTl'r un léger mélange d'âpreté dû à la présence d'une petite quaotit1~ d'acide. malique.