1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools
DES LIQUEURS. I 83 chaud dans une chausse de laine avec du papier à fil- trer réduit en pulpes ( deux ou trois feuilles). , depuis plusieurs années, on a inquiété les liquo- ristes et les confiseurs relativement à la confection du trop de gomme; un grand nombre d'entre eux ont été condamnés en police correctionnelle à des amendes plus ou moins fortes, pour avoir fabriqué du sirop de Bosnie, les uns avec du sucre pur, les autres avec du Sllcre et de la glucose, ces deux préparations légère- rïlent aromatisées avec de l'eau de fleurs d'oranger, rïlais sans gomme; d'autres enfin pour n'avoir pas em- ployé la quantité de gomme indiquée par le Codex. Les deux premières causes sont considérées comme l'omperie sur la nature de la chose vendue, et à cet :gard la loi est formelle (i) : il n'y a donc pas matière a discussion ; mais, à l'égard de la troisième, les opi- nons sont partagées. Ainsi, la Cour de Paris a décidé que le sirop de gomme étant une préparation médica- menteuse, il devait être préparé exactement comme la ormule du Codex l'indique (2). d' La Cour d'Orléans, contrairement à celle de Paris, a ecidé que le code pharmaceutique et les formules CIUil contient ne sont obligatoires que pour les phar- les distillateurs ou les con- Seurs qui vendent des sirops dans la préparation des- quels n'entre pas la quantité des principes émulsifs ou llJedlcamenteux déterminée par le Codex ne peuvent aciens. En conséquence,
(1) Art. 323 du Code pénal. (2) Les sirops de guimauve, de capillaire et d'orgeat doivent être o rnent préparésd'après les formulesdu Codex, qui sont les seules ¡Vlclelles.
Made with FlippingBook - Online magazine maker