1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools

DES LIQUEURS.

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pour

le velouté, et la saveur couverte qui, en recélant,

rend les liqueurs plus dé-

amsi dire, celle de l'esprit,

ratés, plus fines et plus savoureuses; c'est qu'en effet, par la simple solution à froid du sucre dans l'eau, chacune de ses molécules peut bien être rendue fluide, lnais le fluide dans lequel elles nagent n'en est pas uniformément chargé, et, d'autre part, quelles que OIent les parties constituantes du sucre, elles ne sont Pas divisées et développées comme elles le sont dans le sUcre fondu à chaud. Le mélange s'opère de la manière suivante : lettre d'abord dans le conge l'alcool parfume, ajou- ter ensuite, selon la liqueur a fabriquer, l'alcool sans parfum, agiter avec une spatule, puis verser le sirop , l el' encore; ajouter enfin la quantité d'eau néces- alre et remuer pendant quelques instants pour rendre : mélange aussi complet que possible. Cette opéra- tl0n terminée, on procède a la coloration, en ayant Soin de bien remuer à nouveau. te, repos est favorable aux liqueurs ; aussi, n'est-ce quau bout de deux ou trois jours que l'on peut ap- prcier, par la dégustation, si elles sont assez parfu- Iiiées ou assez moelleuses, et s'il est nécessaire d'y retoucher pour les améliorer.

DUTRANCHAGE.

Ainsi que tous les spiritueux,

en vieil-

les liqueurs,

une finesse et un velouté qui font

lISsant, acquièrent

s délices des amateurs. Il' Pour

suppléer à l'action du temps et leur commu.

on a imagine

lque_r l'apparence de vétusté désirable,

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