1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools

DES LIQUEURS. 263 alun que nous indiquons pour le collage au lait, Puisque la liqueur en contiendrait déjà une égale Entité destinée à fixer la couleur. Les doses de colle de poisson, de gélatine et de lait que nous venons de signaler s'appliquent toutes, Cornme celles d'albumine, à 1 hectolitre de liqueur. Un moyen de clarification dangereux et malheureu- s^ent employé par quelques liquoristes, parce qu'il réussit bien, est l'acétate de plomb (sel de Saturne), Ou le sous-acétate de plomb (extrait de Saturne). OUtre que cette pratique est des plus blâmables, ceux qui la mettent en usage risquent d'être poursuivis avec toute la rigueur des lois. Quelques-uns, plus scrupuleux, après avoir traité Une liqueur par l'acétate ou le sous-acétate de plomb, durent ces substances par l'emploi d'une même Quantité d'acide tartrique qui, en formant un préci- sé abondant, les entraîne avec lui. Les doses em- ploYées pour i hectolitre de liqueur sont générale- ment celles-ci : acétate ou sous-acétate de plomb, 100 grammes; acide tartrique, 100 grammes. On reconnaît facilement la présence d'un sel de PoIhb dans un liquide, en y ajoutant quelques gouttes d Une dissolution de sulfate de soude (5 grammes de Sulfate fondu dans i5 grammes d'eau), ou d'une dis- Slution alcoolique de picromel (alcool, 15 grammes; Picromel, 2 grammes). Le collage à chaud, c'est-à-dire celui qui s'opère au mêrfle moment que le tranchage, est quelquefois em- PoYé par des liquoristes : ils ajoutent douze blancs d'<£ufs par hectolitre de liqueur ; cette méthode est VIcieuse, et la liqueur qui est traitée par ce moyen

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