1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools
DES LIQUEURS. 41 de Paris, a imaginé un système de distillation à la va- peur pour les eaux distillées, en employant pour cet usage les alambics sim ples: voici en quoi consistent les additions de ce savant distingué. Un tuyau mobile, a (fig. 13, Pl. /), de cuivre et en forme d'anse ayant un robinet, b, qui le traverse, sert à mettre en communication la vapeur de la cu- curbite avec le bain-marie; un autre tuyau, c, de cuivre recourbé, vient se joindre avec lui et descend intérieurement le long des parois, se recourbe et s'ouvre vers le milieu du fond du bain-marie. Un dia- phragme, d, criblé de trous, porté par plusieurs pieds qui le tiennent soulevé au-dessus de l'orifice du con- duit à vapeur et muni de deux anses pour l'introduire ou l'enlever à volonté, sert à placer dessus les plantes ou les fleurs que l'on veut distiller. Par ce système, on peut remplacer l'usage du bain-marie percé, et on obtient également une distillation à la vapeur, puisque les substances ne sont point en communication directe avec l'eau de la cucurbite et que leur isolement est complet. L'alambic à COLONNE, comme les précédents, se compose d'une cucurbite, d'un chapiteau, d'un col de cygne et d'un réfrigérant. La colonne a (fig. 14, Pl.I), proprement dite, est la seule pièce qui diffère: sa hau- teur varie suivant la force de l'appareil ; la partie qui vient se poser sur la cucurbite est fermée par un dia- phragme fixe, b, percé d'une grande quantité de trous, lequel supporte lui-même quatre ou cinq autres dia- phragmes c, munis d'anses, qui se posent les uns sur les autres, étant chargés chacun d'une couche de plantes ou de fleurs.
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