1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools

DES LIQUEURS. 4 55 bouteille soit pleine. On enfonce alors le bouchon en baissant le chasse-bouchon c' a l'aide du levier La cuirasse de cuivre garantit l'opérateur de tout accident provenant de la rupture des bouteilles, car l'embouteillage des eaux gazeuses n'est pas sans offrir quelque danger : il y a des bouteilles qui ne peuvent résister à la pression et qui volent en éclats; il est nécessaire que la main gauche de l'opérateur, qui Saisit la bouteille, soit couverte d'un gant de buffle très-épais et assez montant pour garantir la moitié du bras. Un masque, semblable à ceux des maîtres d'armes, peut aussi être employé à préserver les yeux et le visage des éclats de verre. La bouteille étant pleine et bouchée, on la saisit de la main gauche en mettant le pouce sur le bouchon et en appuyant fortement, puis on pose la bouteille dans le calebotin (i) du ficeleur et on maintient le bouchon jusqu'à ce que la première ficelle soit serrée SUr lui. Une deuxième ficelle étant ensuite posée en cr.oix, le ficelage est terminé. (Voyez p. 412 et 413, Pelage. ) Les bouchons doivent être de première qualité et plus gros que ceux qu'on emploie pour le bouchage rdinaire des liquides, à cause du refoulement qu'ils eprouvent en passant par le tube en cône de la ma- rine à boucher. Le ficelage s'exécute avec de la ficelle de choix, connue chez les cordiers sous le nom de ficelle à eau

Dl (1 ) Lu calebotin est une espèce de calice de bois dans lequel on t ace la bouteille à ficeler; cet instrument est monté sur un pied à trois ou quatre branches.

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