1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools
466 TRAITÉ DE LA FABRICATION ensuite dans le cylindre Y, par l'ouverture destinée aux matières, l'eau et le carbonate de chaux ou blanc d'Espagne en poudre, que l'on mêle en mettant en mouvement le moussoir du cylindre Y. On remplit le vase laveur d'eau pure ou bien encore d'une eau légèrement alcaline ; et la soupape à acide étant fermée hermétiquement, on introduit dans la boite de plomb, par l'ouverture désignée, la quantité voulue d'acide sulfurique pur à 66 degrés, ou étendu au tiers de son volume d'eau ordinaire (ce mélange doit être refroidi avant d'être employé). Autour de chaque ouverture est indiqué l'usage qu'on doit en faire, afin d'éviter toute erreur. Ces différentes ouvertures, excepté celle par la' quelle on introduit le carbonate de chaux et l'eau' étant recouvertes de leurs bouchons, que l'on serre soigneusement avec la clef, et sans trop forcer, de crainte de découronner les écrous, on fait tomber sur le mélange contenu dans le cylindre Y un peu d'acide sulfurique, en dévissant d'un pas à peu près le croisil Ion de la soupape à acide c', et le refermant presque aussitôt. Cette opération dure quelques secondes, et a pour but de chasser l'air répandu sur les matières renfer' mées dans le cylindre et qui sort par l'ouverture res" tée libre. On constate l'absence de l'air avec une allumette, ou tout autre corps enflammé, qui s'éteint subitement quand on le plonge dans le cylindre. On applique le bouchon sur l'ouverture destinée aux matières qui était restée libre, et on procède à la saturation de l'eau par l'acide carbonique.
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