1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools
DES LIQUEURS.
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les bois secs, le verre sont d'une cond ucti-
charbon,
bilité presque nulle. Pour expliquer clairement citons quelques exemples :
les effets du calorique,
le mercure dans son état naturel est fluide; si on le chauffe dans une cornue, le calorique s'y accumule, alors il s'évapore sous la forme gazeuse; le prive-t-on de la plus grande partie de son calorique par un froid artificiel, il devient so- lide. C'est par le même moyen que l'eau prend ses trois formes: liquide, solide et gazeuse. Cependant, les effets du calorique ne sont pas toujours aussi tous les corps n'ayant pas pour lui la même affinité. Ainsi nous pouvons tenir un charbon embrasé par le bout qui ne l'est pas, sans nous brûler, tandis qu'il nous est impossible de garder dans la main un morceau de fer ou de cuivre dont l'autre extrémité est rougie au feu, en supposant la longueur du mor- ceau de métal égale à celle du charbon. C'est encore par cette raison que l'alcool entre en ébullition à une température inférieure à celle exigée pour l'eau. La liste suivante indique le point d'ébullition de différents liquides, en degrés centigrades.
marqués,
Éther sulfurique
35,5
60,2 78,4 80,1 85,8 88,9
Ammoniaqueliquide.
-
Alcool pur.
Alcoolà go degrés. Alcoolà 85 degrés Alcoolà 59 degrés. Alcoolà 45 degrés
81,1
100 io5 106 114 135
Ea u pure.,. Sirop de sucre.
Eausaturée de sel marin. Eausaturée de sel de nitre.
Eau saturée de carbonate de potasse.
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