1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools

DES LIQUEURS.

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par d'autres cuvettes exactement pareilles à celle-ci, si ce n'est que les trop-pleins se trouvent diamétrale- ment opposés d'une cuvette à l'autre. g, tuyau faisant suite au tuyau d et donnant issue aux vapeurs alcooliques qui ont circulé dans la co- lonne; une bride fixée à sa partie supérieure sert à le joindre au col de cygne, qui doit conduire les va- peurs dans un serpentin réfrigérant. Lorsque l'on veut rectifier des alcools dont le goût est altéré, on place la colonne sur le bain-marie d'un alambic ordinaire (voyez fig. 3, Pl. 1), on ajoute en- suite le col de cygne, en y joignant un tuyau ou long manchon présentant la même hauteur que la colonne et servant à mettre le col de cygne en communication avec le serpentin; puis on lute tous les joints avec un ruban et de la colle de pâte, et l'on chauffe l'ap- pareil. Le bain-marie, étant convenablement plein de li- quide que l'on désire rectifier, se trouve chauffé par l'eau de la cucurbite et entre bientôt en ébullition. Les vapeurs alcooliques produites s'élèvent sous le premier fond de la cuvette b et passent par le tuyau de communication d dans le fond de la deuxième cu- vette, qui se trouvant ressortie au dehors forme avec le fond intérieur, qui est convexe, une cavité dans la- quelle circulent les vapeurs; cette cavité est appelée Vulgairement leniille. La même cavité se représente à la base de chaque cuvette, et les vapeurs ayant une marche ascendante ont à passer dans toutes les len- tilles où, recevant une réfrigération réglée par le ro- binet A, elles se dépouillent de leur huile essentielle et empyreumatique, et augmentent en degré. L'eau

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