1886 Memoire sur le Vin de Champagne by M Louis-Perrier
mêlent chopine ou pinte (o lit., 46, ou d'esprit de vin ou d'excellente eau-de-vie. » Vient ensuite l'indication de la manière de faire fondre la colle, de la mélanger avec le vin. Ces procédés sont encore employés aujourd'hui. Pour le soutirage du vin il en était autrement, et le Mémoire de 1718 décrit une manière d'o- pérer qui ne se pratiquc, plus en Champagne, mais qui de cette province serait passée dans celle de Bourgogne et s'y maintiendrait encore. « Rien n'est plus curieux, dit-il, que le secret qu'on a imaginé en Champagne pour soutirer les vins sans déplacer les tonneau (i). » (Suit la des- cription des instruments dont on se servait et pour l'intelligence de cette description une figure gravée). Ces, instruments consistent: i° En un tuyau de cuir de quatre à cinq pieds (1 m. 30; 1 m. 60) de long, et six à sept pouces (18 à 20 c.) de tour, bien cousus à double cou- ture à chacune des extrémités sont adaptées soli- dement des cannelles en bois, longues de dix à douze pouces (28 à 32 c.) et de la même grosseur que le tuyau de cuir ces deux cannelles sont en- foncées à coup de maillet l'une dans le trou du tampon de la pièce qu'on 'veut remplir, l'autre dans une grosse fontaine de métal qui est mise en bas du tonneau que l'on veut soutirer; ces can- nelles, qui sont comme une continuation du tuyau, o lit., 93)
(i) Page 33.
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