1886 Memoire sur le Vin de Champagne by M Louis-Perrier

La bouteille ordinaire: qu'on, appelait flacon, contient, d'après les Mémoires de 17.18, la pinte de Paris (0 1., 93) moins un demi-verre. Cependant, en 1736, M. Bertin du Rocheret demandait qu'elles continssent là pinte, conformé- ment à l'ordonnance, et laissait pour compte celles qu'on lui avait envoyées, parce qu'elles étaient plus petites (1). Il en avaitcentaucàque ou demi-pièce. On en fabriquait aussi de plus, grandes, mais on ne retirait alors du 'caque que quatre-vingts bouteilles ou flacons, du poids de sept quarterons ou deux livres (2). Comme le tirage, surtout dans les premières années', se faisait quelquefois en vue et pour le compte des consommateurs connus d'avance, il y avait des gens de qualité qui commandaient des flacons à leurs armes, ce qui n'en 'augmentait le prix que de 30 (il, 50) par cent (3). Voici, d'après une lettre du 15 février 1712, (4) ce qu'il en coûtait alors' (sans frais éxtraordi- du Mémoire de 1722. La jauge de rivière contient envi- ron deux cents pintes, mesure de Paris célle de mon- tagne, près de' deux cent quarante, et pour le moins deux cent trente. (1) Lettres des 2} janvier et 5 mars 1736. (2) Voir la lettre de Bertin père, du 4 janvier 171 Y, n' to7. Manière- de faire le vin, p. 29. (4) Lettres de Bertin père.

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